Editions: SALVATOR
Marche et intimité, deux mots qui se marient intimement. Colette Nys-Mazure marche depuis presque toujours, elle se déplace en restant ancrée, en observant, en rencontrant.
Marcher pour elle est vital, pas un jour sans un pas ni une ligne.
Un rien en retrait de notre société ou tout devrait être rapide, rentable et fonctionnel.
Des marches solitaires, des marches accompagnées, joie démultipliée, écrit-elle, à travers bois et campagne, mais aussi en ville, d?une gare à l?autre ou vers l?église paroissiale, ce qui lui permet de rejoindre les marches du Christ.
Vous le voyez, la marche est ressourçante.
Dans ce livre très poétique, étymologiquement, le poète est celui qui fait, Colette Nys-Mazure nous propose aussi différents endroits où marcher.
Ce ne sont pas des treks dans l’Himalaya, dans la cordillère des Andes ou en antarctique, non des itinéraires simples autour de Tournai, mais aussi quelques-uns en France, Lille, Paris, Angers, Taizé.
Toutes ces villes ont bien sûr de l?importance et une histoire accrochée à la vie de l?autrice.
Autrice, ne l?oublions pas dont les textes ont besoin d?aération, de marche pour être engendrés.
L?inspiration se cache-t-elle sous l?herbe d?un pré traversé, sous le sable chaud d?une plage déserte, ou dans les rues si souvent arpentées, mais si mal connues ?
Parfois aussi dans des lieux insolites, des passerelles au-dessus de bassin d?orage, là où l?on danse le tango argentin? non ce n?est pas un délire.
P157 Tel conteur tel auditeur, cercle vertueux du Christ qui nous invite à le suivre par des injonctions, viens, suis-moi, va, retourne? Toujours de l?action et cette dé-marche